Montée en amazone sur un fil électrique,
Je suis sagement des yeux la trace indélébile
Laissée là dans le ciel par les ailes d'un rapace
Qui s'approche et s'impose à mon coeur fanatique.
Il s'agite, il pivote, et soudain tête en bas,
L'aigle se fait homme à me donner le souffle :
Une seconde ou un siècle, je ne veux pas savoir.
J'abandonne, je glisse, et que la chute est douce!
G.M.